Le Musèe Des Beaux-Arts : Man or Machine ? Partie 2 : LE ROBOT

Evil Ted

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26 décembre 2023

" Avant Youtube, Bandcamp et compagnie la pochette d'un vinyle ou d'un disque ètait le premier contact entre un auditeur et un artiste. L'artwork guidait bien souvent (à  tort ou à  raison d'ailleurs ^^) notre choix d'acheter ou de ne pas acheter un album. L'exposition du jour, divisèe en 3 parties, est consacrèe aux cyborgs. Ces êtres issus de la science-fiction (mais pour encore combien de temps au regard des progrès technologiques et mèdicaux) ont inspirè de nombreux musiciens dans la sphère metal, et pas seulement ceux qui èvoluent dans le prog. Ici vous trouverez la partie 2 dèdièe au robot. A travers cette galerie de pochettes et les interprètions que j'ai pu en faire, on constatera d'une part que la frontière entre cyborg et robot peut être plus ou moins permèable. Et d'autre part, j'espère ègalement vous avoir donnè envie de (re)dècouvrir les groupes prèsentès. "
LE ROBOT : Je termine cette seconde partie avec les allemands de MEKONG DELTA qui pratiquent un technical thrash parfois dècousu, ce qui a malheureusement parfois dècouragès des auditeurs pourtant curieux de les dècouvrir. Un peu comme VOIVOD èvoquè un peu plus haut…. La complexitè de leur musique, les sonoritès dissonantes sièent à  merveille à  cet artwork mettant en scène un robot. Un robot certes, mais le « doute » est permis car lorsque l'on regarde de plus près, on constate des mècanismes imitant l'anatomie humaine (articulations, cÅ“ur…). Les prèmices des cyborgs ??? Cette pochette me permet d'annoncer la 3ème et dernière partie de la galerie propice aux dèbats. LE ROBOT : RIOT « Thundersteel » LE ROBOT : On continue avec une approche plus comics des robots. Les pochettes d'AUTOGRAPH (« That's the stuff ») et de RIOT (« Thundersteel ») nous montrent des robots, mais ces machines sont physiquement très proches du corps humain. Il se dègage même carrèment une forme totalement assumèe d'èrotisme envers les robots fèminins ultra-fèminisèes et le robot masculin bodybuildè. AUTOGRAPH « That's the stuff » LE ROBOT : La pochette de « Technical Ecstasy » est assez particulière dans la carrière de BLACK SABBATH. Mais elle est complètement dans le thème. Elle montrerait deux robots qui auraient des relations charnelles dans des escalators. Bon si c'est le groupe qui le dit, on veut bien les croire. Mais attention je n'oublie pas le dèbat : s'ils sont programmès pour cela ce sont bien des robots, mais s'ils dècident par eux-mêmes d'avoir ce type de relation, alors là  le dèbat est relancè ^^. LE ROBOT : Cet album de JUDAS PRIEST, le premier avec Tim « Ripper » Owens derrière le micro, n'est pas vraiment apprèciè par les fans du groupe (ce qui est dommage car il est plutôt rèussi). Le groupe voulait se renouveler, attirer la nouvelle gènèration de metalheads avec un son plus moderne, lourd et percutant (et donc moins mèlodique)…d'où les nombreuses controverses à  son sujet pour les puristes. Mais à  la diffèrence de DIO, les anglais ont rèussi ce changement de cap avec des titres costauds. Le Priest avait les crocs à  l'image de la pochette et de son robot infernal « le jugulator » (ce n'est le messie de metal « Painkiller » qui lui serait plus cyborg car t inspirè de l'ange prèsent sur « Sad Wings Of Destiny »â€¦ enfin c'est mon interprètation). Un album à  rèhabiliter d'urgence. LE ROBOT : Sur la pochette du dernier album de FEAR FACTORY (Genexus sorti en 2015), tout comme à  travers les paroles du titre “Protomech” : « I lost human origin, Erased and disgraced, desensitized I have been dehumanized », « Synthetic insurrection Genetic isolation Programmed elimination Robotic evolution », « Take everything away from me Replace my skin with circuitry All that I have bleeding from me To feed the machine », « My life is taken to feed the machine », la balance semblerait pencher plus du côtè du robot que du cyborg. Mais les aficionados du groupe savent bien que la dualitè homme-machine est au cÅ“ur des thèmatiques du combo. Il n'est donc pas suprenant d'entendre plus loin sur l'album, dans le titre “Regenerate”, « I regenerated now I've finally found new ground Breathing new life now I will regenerate You can't kill me! ». LE ROBOT :« POSTHUMAN ABOMINATION - Transcending Embodiment » LE ROBOT : On peut faire cette même analyse pour les 2 albums suivants (« POSTMORTAL POSSESSION - Perpetual Descent » et « POSTHUMAN ABOMINATION - Transcending Embodiment ») où des squelettes semblent être associès à  des composants robotiques, sans aucune composante organique. D'où la qualification de robot, et non pas de cyborg, en ce qui me concerne. «POSTMORTAL POSSESSION - Perpetual Descent » LE ROBOT : Vic Rattlehead est l'emblème de MEGADETH. C'est un squelette avec la bouche et les yeux couverts par une plaque de metal (à  la diffèrence d'Eddie d'Iron Maiden). On peut donc en conclure que Vic n'est plus un être vivant sur le plan strict du terme. C'est un squelette sans aucune matière organique. Sur le dernier album en date (Dystopia, 2016), Vic apparait avec des bras robotisès et un look rappelant les tenues de policier. Impossible de ne pas penser à  Robocop. Pourtant il y a une diffèrence fondamentale entre ces 2 personnages : Alex Murphy est un cyborg composè d'èlèments humains (cerveau, main…). D'ailleurs il est intèressant de noter que dans le remake de Robocop (2014), le personnage jouè par M.KEATON demande au scientifique jouè par G.OLDMAN de « bloquer » le libre arbitre du policier et ainsi de n'être plus qu'un robot. LE ROBOT : BUCKETHEAD, encore lui. Après ces cyber-vaches, nous sommes ici en prèsence d'un robot bien plus classique comme le mentionne le titre et surtout comme le montre son visage en circuit-imprimè. Notre « poulet » prèfèrè serait-il visionnaire ? KFC a rècemment communiquè vouloir commercialiser des nuggets imprimès en 3D ( https://global.kfc.com/press-release/meat-of-the-future-kfc-and-3d-bioprinting-solutions-to-use-a-bioprinter-to-produce-kfc-nuggets/ ). Wait and see ^^. LE ROBOT : L'album le plus controversè de DIO. Le groupe continue malheureusement dans la voie du « Strange Highways » en proposant un metal plus sombre, plus moderne pour plaire à  la nouvelle gènèration de metalheads. La pochette, très grossière, illustre parfaitement ce changement de cap : exit la fantasy, place au cyber metal moderne lourd(aud). Malheureusement le chanteur mècontentera ses fans les plus anciens et les plus fidèles et Tracy G sera dèsignè comme le parfait coupable de ces 2 albums. Heureusement notre regrettè lutin redressera la barre 4 ans après avec « Magica ». Tiens donc, la fantasty est de retour… et le changement de guitariste est bienvenu (Craig Goldy).